La DCC de Philips
La naissance du format
Voici quelques liens intéressants à parcourir :
- http://laserdiscplaza.fr/forumld/viewtopic.php?f=59&t=1021
- http://home.netvigator.com/~ntomyng/dcc900/
- http://home.swipnet.se/~w-59099/dcc/
- http://colpoditosse.weebly.com/dcc.html
- http://xs4all.goudsm.it/dcc-faq.html (DCC-FAQ de Jac Goudsmit)
- http://xs4all.goudsm.it/philips/dcc.html (Infos Philips)
Les différences avec la K7 audio analogique
La DCC s'utilise de la même façon qu'une K7 audio classique. Elle dispose aussi de deux faces (A et B), ce qui implique une coupure du son lors du changement de face (au minimum de 2-3 secondes). Les n minutes ne sont donc pas continues... une cassette de 90 minutes signifie donc 2 faces de 45 minutes (les cassettes DCC ont généralement 2 minutes de rab donc 2x47 minutes). A noter que TOUS les appareils DCC sont donc obligatoirement auto-reverse. La DCC est ré-enregistrable à souhait. Mais il y a aussi de belles nouveautés sur le plan fonctionnel :
- un boîtier plus costaud avec un volet métallique pour protéger la bande.
- la durée de la cassette est reconnue par l'appareil donc on sait le temps restant de bande disponible lors de l'enregistrement.
- un petit loquet à 2 positions pour protéger la cassette contre l'enregistrement, alors qu'il faut casser des ergots sur une cassettes classique et remettre du scotch pour pouvoir enregistrer à nouveau dessus.
- l'apparition des marqueurs (START-NEXT-REVERSE) pour indiquer les pistes sur la bande. Plus besoin d'attendre à vitesse normale le déroulement complet de la bobine d'une face pour que le lecteur passe à l'autre face.
Et sur le plan technique :
- plus de souffle, et donc plus de réducteur de bruit comme le Dolby (B-C-S) ou le dbx.
- disparition du pleurage.
- absence de différence de vitesse de défilement de la bande entre les platines (si celle du voisin est mal réglée), il y a un asservissement automatique avec les cassettes DCC (uniquement) : l'appareil DCC réajuste la vitesse du moteur automatiquement en cas de besoin selon s'il voit passer trop ou pas assez de trames d'informations depuis la bande.
La rétrocompatibilité
Philips a souhaité conserver une compatibilité partielle des K7 analogiques avec ces appareils DCC. Par conséquent tous les appareils DCC peuvent lire les cassettes audio analogiques traditionnelles, mais en revanche ils ne peuvent pas y enregistrer dessus.
LECTURE |
ENREGISTREMENT |
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La DCC et moi
J'ai connu ce format tardivement en 1999 lorsque j'étais en radio avec un DCC170 et une DCC600. Mais franchement je n'ai pas accroché car à cette même époque j'ai connu le Minidisc de Sony avec une MDS-JE520 et un MZ-R35. Ce dernier avait ma préférence en raison de sa plus grande facilité d'utilisation. En 2010, j'ai eu la chance de trouver une platine DCC900 pour 20 euros. En remplaçant les condensateurs j'ai pu prolonger sa durée de vie. Mais hélas elle est morte au bout de quelques mois après ma réparation. En réalité, remplacer les condensateurs n'a pas suffit. Malgré un nouveau nettoyage à l'acétone, l’électrolyte résiduelle sur les deux cartes qui comportaient des condensateurs CMS continuait à gêner la lecture des cassettes, les parasites étaient revenus... Elle fut remisée à la déchetterie. Cet épisode m'a vraiment dégoûté du format. En 2012, j'ai dégotté pour 12 euros une DCC380 dans un Cash Express. Je me suis donc laissé une nouvelle chance. Cette petite platine est un pur bonheur. Nettement plus "cheap" que sa grande sœur la DCC900 mais de conception plus simple. La carte pour les signaux des têtes de lecture comporte les mêmes circuits intégrés que la DCC900 mais elle est beaucoup plus grande. Il y a donc plus de place pour les composants. De ce fait les condensateurs électrolytiques choisis par Philips ne sont pas de type CMS mais des radiaux traversants et pas de problème d'électrolyte qui coule.
Le son
Niveau marketing on ne ment pas, en effet le son est réellement "qualité CD", c'est à dire :
- Pas de pleurage (précision du quartz)
- Échantillonnage : 32 kHz, 44.1 kHz et 48 kHz
- Réponse en fréquence : 20-20000Hz
- Rapport Signal/Bruit de plus de 90db
- Quantification/Résolution sur 16 bits
Le son est toutefois compressé en lossy (avec perte) par un CODEC propriétaire Philips appelé PASC (Precision Adaptive Sub-band Coding). Comparable au MPEG-1 Audio, il permet un ratio de compression 4:1, ce qui donne un débit de 384 kbits/s, largement supérieur au Minidisc (292 kbits/s). L'enregistrement s'effectue sur 9 pistes linéaires sur chaque face de la cassette. 8 pistes pour les données sonores, et une piste dédiée aux informations (marqueurs/titres/paroles/compteur temps). Le système bénéficie du même système de détection de correction d'erreurs CIRC comme pour le CD.
Les cassettes
Les marques
Les cassettes DCC ont été distribuées par plusieurs marques : Philips (les plus répandues), BASF, Fuji, Maxell, Memorex, Panasonic, PDM, Scotch & TDK. Ce que je regrette surtout avec ces cassettes DCC c'est leur design triste, bien trop sobre. Elles se ressembles toutes. Ici pas de cassettes transparentes, fumées ou colorées comme il en existe des tonnes chez les analogiques. Cet aspect gris, sans aucune fantaisie n'a pas aidé non plus à la démocratisation du format. Il n'y a guère que BASF (et un peu Fuji) qui a tenté de sortir une K7 un peu plus sympa au tout début.
La bande
Sur toutes les cassettes DCC, quelque soit la marque, la bande reste fabriquée par BASF, formule CK-50-21 qui est utilisée en VHS et SVHS. Elle ne correspond pas à celle de la Chrome Maxima contrairement a ce l'on peut lire sur certains sites.
Le prix des cassettes vierges
Tout comme les cassettes audio classiques les cassettes DCC vierges sont proposées en plusieurs durées : 45, 60, 75, 90 et 105 minutes. Les 45 et 105 minutes sont rares. Bien évidemment, depuis 1997 ces cassettes ne sont plus fabriquées, il est très difficile d'en trouver que se soit en neuf ou d'occasion. Bien que peu d'amateurs soient intéressés à s'équiper en DCC de nos jours, même par nostalgie, les cassettes valent encore chères. Évidemment car tout ce qui est rare est cher. Alors quel est le prix d'une cassette DCC neuve ? Rappel des prix d'époque en 1998 : http://home.swipnet.se/~w-59099/dcc/Company.htm
Si aujourd'hui on observe les prix notamment sur eBay, on voit un peu de tout. Si on écarte les annonces de ceux qui se prennent pour les rois du pétrole (du genre 10 euros la DCC), on arrive souvent à un coût de l'ordre de 3 à 5 euros la cassette DCC de 60, 75 ou 90 minutes. De nos jours cela peut paraître cher pour une simple cassette (de plus hors frais de port). Le prix d'une cassette DCC dans les années 90 (si on se fie aux sites ci-dessus) était situé entre celui des les cassettes chrome et métal. Les sources diffèrent... Il fallait compter 7$ à leur lancement en 1992, mais pour quelle durée ? Ici on parle de 10 à 12$. Pour "les échos", ce serait de l'ordre de 45 à 50 francs. Or 7 dollars équivaut (sans inflation etc...) à 37 francs. Soit environ 5€50. Cependant il faut rappeler également que sur la fin (1997) les cassettes DCC étaient littéralement bradées par les distributeurs, Philips ayant admis que son format était mort. Sur cette image tirée d'une annonce eBay, on voit clairement un lot de 5 DCC Scotch 60 minutes pour 99 francs. Ce qui donne 3 euros la cassette.
La technique
Le lecteur(-enregistreur) reconnaît la durée de la bande que vous venez d'insérer à l'aide de trous percés dans le boîtier de la cassette, ainsi qu'à l'aide de microswitchs situés dans le bloc mécanique.
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60 minutes | 75 minutes | 90 minutes |
Identification de la durée | ||||||
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Trou / Durée (minutes) | 45 | 60 | 75 | 90 | 105 | 120 |
Trou 3 | 0 | 1 | 0 | 1 | 0 | 1 |
Trou 4 | 0 | 0 | 1 | 1 | 0 | 0 |
Trou 5 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 | 1 |
L'usure des cassettes
Le gros point faible des cassettes DCC c'est le coussinet presseur blanc en fibres appelé "Pressure pad" en anglais. Il se salit très vite, s'effiloche et empêche la bande d'avancer correctement. Cela génère un petit bruit strident de grincement à la lecture et des micro-coupures de sons.
Par la suite Philips a mis en place de nouveaux coussinets presseurs en tissu qui posent moins de problèmes. On en trouve de deux couleurs : marron et bleu nuit.
Ce coussinet se "marque" un peu comme un galet presseur : à force que la tête (arrondie) appuie dessus, il devient incurvé. Et généralement des fibres aux alentours du passage de la bande passent par dessus la bande, ce qui génère des erreurs de lecture.
S'il est encrassé, nettoyer le patin blanc avec un coton-tige et de l'alcool isopropylique. Les erreurs touchent principalement la piste de data (X - située sur les bords). Comme toute cassette audio (DCC ou pas), il est fortement conseillé d'effectuer quelques bobinages/rembobinages (avec les fonctions d'avance et de retour rapide) successifs avant d'utiliser une cassette qui n'a pas été utilisée depuis plusieurs années, histoire de dérouiller un peu les moyeux. Il est aussi conseillé de stocker les cassettes rembobinées : bande-amorce transparente visible.
Plus d'info avec des vidéos à ce sujet :
- The Stick Slip Effect on a Digital Compact Cassette Dirty Felt Pad
- Restoring a Digital Compact Cassette and solving your dropouts
- Replacing The Felt Pad On A Digital Compact Cassette
Le design
Design 1 (ancien) | Design 2 (nouveau) |
Les jaquettes
Voici le gabarit des jaquettes DCC, la planche fait 10,3cm sur 13,95cm.
Images scannées en haute résolution pour imprimer ses jaquettes...
RECTO | VERSO |
Design 2 (nouveau) |
Les étiquettes :
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Design 1 (ancien) | Design 2 (nouveau) |
Les jaquettes personnalisées
J'ai créé un petit document avec OpenOffice avec des zones correspondant au gabarit des cassettes Philips pour faire ses propres étiquettes personnalisées. Fichier ODT OpenOffice : dcc_labels.odt. Libre à vous ensuite d'utiliser pleinement la puissance du traitement de texte... (polices, couleurs, images, etc...). Voila ce que ça peut donner, imprimée sur du papier 90g :
Le matériel DCC
On peut le segmenter en quatre générations, en gros quatre types de mécaniques utilisées dans les appareils.
Récapitulatif des modèles Philips | ||||
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1ère génération | 2ème génération | 3ème génération | 4ème génération | |
Platines de salon | DCC900 | DCC300, DCC380, DCC450, DCC600, DCC91 | DCC730, DCC951 | RS-DC8 |
Baladeurs | DCC130 | DCC134, DCC170, DCC175 | Aucun | Aucun |
Le matériel DCC de première génération
La DCC900
Ce fut la première platine vendue par Philips. Des clones sous diverses marques ont été fabriqués. C'est un modèle haut de gamme (série 900) lourd et costaud avec un VU-mètre très grand. Seulement comme toutes les premières versions d'un appareil ou d'un support, c'est également la moins fiable. La principale panne se sont les condensateurs chimiques électrolytiques miniatures (en CMS) implantés sur 2 cartes à l'intérieur de l'appareil qui fuient. La corrosion ronge les pistes et des courts-circuits se forment, des courts-circuits qui peuvent avoir grillé une partie des têtes ou des circuits-intégrés TDA1316 et TDA1317. Une réparation peut-être tentée pour les plus téméraires. Mais selon les cas, le mal est trop avancé pour pouvoir la sauver : si les têtes ou les circuits-intégrés ont été altérés. Je tiens à vous le dire ce modèle est une vraie galère, sa conception et son organisation interne rend très difficile les opérations de maintenance et sa réparation, prévoir un grand plan de travail, un très bon éclairage et une grosse dose de patience. Je déconseille donc son acquisition pour les néophytes/débutants car sa fiabilité est malheureusement déplorable à cause de cela. C'est dommage car il embarque le mécanisme le plus robuste des appareils DCC.
Numérique |
Numérique |
Analogique |
Analogique |
Microphone |
Liaison |
Télécommande |
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Entrée |
ESI BUS |
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Sortie |
Clones/Variantes :
- MARANTZ DD-82 & DD-92
- TECHNICS/PANASONIC RS-DC10
Les Marantz DD82 et DD92
DD-92 |
Pour chacune, il s'agit d'un quasi-clone de la DCC900, avec laquelle elles partagent la même mécanique (et donc la même fiabilité déplorable) ainsi que le même châssis (carte mère). En revanche les Marantz disposent d'un meilleur étage conversion numérique-analogique (avec une quantification sur 18 et 20 bits et un meilleur rapport signal/bruit). Ce qui fait qu'elles ne sont en fait qu'un premier pas vers la restitution 18 bits offerte par la 3ème génération, il faut donc les considérer comme des premières générations (car pas de Turbo Drive) mais un poil au dessus de la DCC900 en terme de restitution sonore. L'afficheur est également différent :
Afficheurs | |
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Philips DCC900 |
Marantz DD-82 & DD-92 |
Affichage de type matrice de points |
Affichage de type segments |
Le matériel DCC de deuxième génération
La DCC600
Modèle milieu de gamme, taille midi, sortie juste après le modèle DCC900. Couleur noire. Conception et organisation totalement différente de la DCC900. Elle embarque une toute autre mécanique que la DCC900, à savoir le couple tiroir/transport LDU1000/RED-1. Avec lequel on charge la cassette "à la verticale" sur le tiroir. Son architecture sert de base à d'autres modèles dérivés : notamment les DCC300/380 et DCC450/91 qui ne seront que des DCC600 avec un autre habillage. Elles partagent toutes les mêmes pièces. Ce qui en fait la "meilleure", ou plutôt la plus réussie des platines DCC de deuxième génération, sa grande sœur la DCC900 ayant d'énormes problèmes de fiabilité, c'est sur celle-ci qu'il faut se rabattre.
Numérique |
Numérique |
Analogique |
Analogique |
Microphone |
Liaison |
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Entrée |
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Sortie |
Photos dans la galerie d'images
Activation et utilisation du service mode (anglais) :
Clones/Variantes :
- GRUNDIG DCC305
La DCC450
Il s'agit d'une DCC600 avec un autre design en taille micro. Cette platine est dotée d'un ventilateur à l'arrière.
Numérique |
Numérique |
Analogique |
Analogique |
Microphone |
Liaison |
Télécommande |
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Entrée |
EASYLINK |
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Sortie |
Clones/Variantes :
- PHILIPS DCC-91.
La DCC-91
Copie conforme de la DCC450, cette version DCC-91 était destinée a être une option pour l'ensemble chaîne Philips FW-91. Cette platine est dotée d'un ventilateur à l'arrière.
Numérique |
Numérique |
Analogique |
Analogique |
Microphone |
Liaison |
Télécommande |
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Entrée |
EASYLINK |
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Sortie |
Clones/Variantes :
- PHILIPS DCC450
Photos dans la galerie d'images
La DCC300
Modèle d'entrée de gamme, taille mini. Couleur grise. La télécommande sur ce modèle était en option. Bonne petite platine mais au design très moche, toute grise et triste. Couple mécanique LDU1000 / RED-1.
Numérique |
Numérique |
Analogique |
Analogique |
Microphone |
Liaison |
Télécommande |
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Entrée |
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Photos dans la galerie d'images
Clones/Variantes :
- PHILIPS DCC380
La DCC380
Copie conforme de la DCC300, cette version possède en plus le bus EASYLINK, la fonction "CD Dubbing" (copie synchro avec une platine CD (par le biais du easylink) ainsi que quelques différences d’apparence sur la sérigraphie.
Numérique |
Numérique |
Analogique |
Analogique |
Microphone |
Liaison |
Télécommande |
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Entrée |
EASYLINK |
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Sortie |
Photos dans la galerie d'images
Clones/Variantes :
- PHILIPS DCC300
Le DCC130
Au niveau des unités portables, on va dire que la gamme en est réduite au stricte minimum puisqu'un seul modèle est proposé par Philips : le DCC130. Son clone du coté de chez Panasonic se nomme le RQ-DP7. En fait c'est plutôt le modèle Philips qui est le clone du Panasonic, car en réalité la mécanique ainsi que pas mal de circuits intégrés viennent de Matsushita, qui sans conteste a réalisé le gros du travail sur ce modèle. Le DCC130 n'est qu'un lecteur, il n'enregistre pas et a l'inconvénient d'avoir une grosse batterie ainsi qu'un chargeur externe. Déjà que le lecteur lui-même est plus gros qu'un walkman classique. Il faudra attendre les modèles de seconde génération pour réellement avoir un baladeur DCC vraiment portable. Plus de photos et d'infos sur :
http://www.dutchaudioclassics.nl/Philips_dcc130_dcc_portable/
http://www.angelfire.com/electronic/DCC130/
Le matériel DCC de troisième génération
Par la suite Philips a continué à optimiser ses appareils... cette génération de platines DCC apporte notamment :
- Le titrage des pistes (enregistrement des noms des plages).
- L'enregistrement en 18 bits.
- Un nouveau mécanisme baptisé "Turbo Drive", plus compact et rapide.
- Une entrée microphone à l'avant.
- Ajout d'une entrée numérique optique (pour toute la gamme, n'était pas installée sauf sur DCC900).
Quelques bémols toutefois avec cette nouvelle génération, Philips a réduit ses coûts de fabrication :
- La partie afficheur est débarrassée de son vu-mètre. Le réglage du niveau d'enregistrement s'effectue avec des valeurs numériques (ce qui n'est pas pratique).
- Retrait du mode standby (qui était disponible avec la télécommande). La platine ne peut plus se mettre en veille. Sur la première génération il s'agissait d'une "fausse veille" (pas d'alimentation commutée) : le microprocesseur éteignait simplement l'afficheur et allumait une led rouge. Il est toutefois possible de mettre en "pseudo veille" une platine de seconde génération avec une télécommande de platine de première génération.
- Retrait de la sortie numérique optique (installée sur DCC900).
- Le modèle haut de gamme (951) a perdu sa sortie analogique variable (installée sur DCC900).
La mécanique Turbo Drive
Ce terme commercial, très cher à la marque, est emprunté au monde des magnétoscopes à cassettes VHS. "Turbo Drive" est le nom donné par Philips aux mécanismes VHS dits "intelligents". Le Turbo Drive apporte à la DCC une meilleure gestion du moteur des bobines. C'est dans la partie SERVO que tout se joue : les roues codeuses servent également à évaluer la position de la bande. De ce fait les bobinages et rebobinages démarrent en douceur et se stoppent en douceur, entre temps le moteur tourne plus vite, comme si la mécanique était équipée de freins doux. Vers le début et la fin de la bande le moteur ralenti, comme le font les magnétoscopes TD. Sur les mécaniques de première génération, l'avance et de le retour rapide s'effectue à vitesse constante. L'arrêt en début et fin de bande (auto-stop) est brutal. Comme le font les platines cassettes analogiques traditionnelles. A noter que cette nouvelle mécanique (DDU2113 avec LTL940) est en effet mieux gérée électroniquement et s'avère être plus compacte, mais le système de tiroir se révèle extrêmement plus cheap que les premières générations, il va falloir être doux avec lui. Cette nouvelle mécanique embarque aussi des circuits (des PCB montés sur le bloc mécanique), ceux-ci comportent des condensateurs électrolytiques CMS. Mais rien de particulier à signaler à leur niveau. Pas de problème de fiabilité sur ces modèles contrairement à ce qu'a pu connaître la DCC900. Tir corrigé.
La DCC730
Modèle milieu de gamme. Son design ressemble beaucoup à celui de la DCC600.
Afficheur de type "segments" :
Numérique |
Numérique |
Analogique |
Analogique |
Microphone |
Liaison |
Télécommande |
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Entrée |
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Sortie |
La DCC951
Techniquement identique à la DCC730, sauf ajout du bus Easylink (ESI) et design de série 900. Afficheur de type matrice de points ("dot-matrix") 5x7 :
Numérique |
Numérique |
Analogique |
Analogique |
Microphone |
Liaison |
Télécommande |
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Entrée |
ESI BUS |
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Sortie |
Qu'en est-il de la partie baladeurs ? Et bien pour cette nouvelle génération Philips propose trois modèles, un lecteur et deux enregistreurs portables.
Le DCC134
Digne successeur du DCC130. Enfin voila un lecteur abouti et nettement plus compact. Tout comme le DCC130, il n'enregistre pas. Mais fini le chargeur externe, maintenant c'est l'appareil lui-même qui fait la charge.
Le DCC170
C'est le modèle le plus culte et le plus courant en occasion. Le DCC170 est un lecteur/enregistreur DCC portable. Il reprend le design et l'ergonomie de son petit frère DCC134, il est un poil plus épais et plus lourd.
Le DCC175
Le DCC175 est un lecteur/enregistreur qui reprend le design et les fonctionnalités du DCC170. Sa différence avec ce dernier étant sa capacité de pouvoir le relier à un ordinateur via un cordon. Cette version est très rare car il n'a été vendu qu'aux Pays-Bas. Vous pouvez le trouver sur eBay mais son prix est assez prohibitif.
A propos du DCC-Link
Le "DCC-link" c'est le nom du cordon fourni par Philips pour pouvoir relier le DCC175 à un ordinateur via le port parallèle. Ce cordon est propriétaire, c'est à dire que seul Philips l'a fabriqué et qu'il n'existe pas de cordon "compatible". Ce cordon fait partie d'un pack appelé "MultiMedia Upgrade Kit" (PCA10DC) qui comprend :
- le cordon lui-même bien sur,
- les logiciels (Windows 3.1/95) fournis sur des disquettes,
- des notices.
Il est important de mentionner que le DCC175 a toujours été vendu "seul", comme par exemple le DCC170, c'est à dire juste avec le transfo, la housse, les écouteurs et la télécomande, dans un package classique. Le pack comprenant ce fameux cordon était en option, il fallait l'acheter à part (sauf promotion - pack PCA11DC). De plus Philips a fabriqué moins de cordons DCC-link que de DCC175 produits, même au pays-bas dans les 90's ce cordon était difficile à trouver pour les possesseurs de DCC175. Un DCC175 sans son cordon ne vaut pas mieux sur le plan fonctionnel qu'un DCC170. Mais il est normal de voir régulièrement sur ebay des DCC175 SANS le cordon DCC-link, ce n'est pas forcément que le cordon a été perdu, mais juste que le propriétaire n'a pas voulu ou n'a pas pu acheter cet accessoire optionnel à l'époque.
Plus d'infos sur le DCC175 : http://www.dutchaudioclassics.nl/philips_dcc175_multimedia_portable_dcc_recorder/
>> Télécharger les logiciels Windows pour le DCC-Link <<
Mes DCC portables
Pour le moment j'ai un 175, deux 170 et deux 134. En septembre 2013, j'ai pu dénicher le DCC175 (pas complet mais avec le câble DCC-link) pour 53 euros port compris depuis les pays-bas via le site marktplaats.nl, l'équivalent du "boncoin" chez nous. A ce prix il était non fonctionnel et j'ai du lui remplacer sa courroie.
Les pannes connues sur les baladeurs
Ne se met pas en route
La panne principale : le lecteur fait le mort. Il ne s'allume pas, rien ne s'affiche après avoir mis une cassette et avoir pressé la touche lecture. Le message "Power On" est absent. Le problème est identique pour tous les modèles, car tous les quatre partagent la même base mécanique, du DCC130 au 175. Le plus souvent il s'agit d'un banal problème de courroie qui patine car elle s'est détendue. Il n'y a qu'une seule courroie dans cette mécanique. Et elle entraine les 2 cabestans ainsi qu'une came qui bascule pour changer de mode : entre la face A, la face B et le mode STOP. C'est à dire soit le galet presseur droit ou gauche d'engagé, soit aucun. Sauf que avant de s'allumer et de lancer la lecture, le lecteur essaye de faire tourner les bobines. Si la courroie n'entraine rien, les bobines ne bougent pas, et les roues codeuses optiques n'envoient pas de signaux au microprocesseur. L'appareil ne démarre pas, sans vous prévenir d'une erreur. On peut entendre le moteur tourner dans le vide quelques secondes (bien tendre l'oreille).
Cette courroie est disponible en pièce détachée sur eBay et elle est de la bonne longueur. Recherchez "Riemen belt Portable Digital Compact Cassette" vous trouverez. Il faut compter 15 euros, c'est cher mais bon, ça devient rare. Sinon certains en vendent sur le forum stereo2go. Elle est très fine : 0.6/0.7mm d'épaisseur. A noter que la courroie est exactement la même sur les quatre modèles de DCC portable (130, 134, 170 et 175) et leurs clones. La courroie peut être changée/remplacée, mais l'opération est délicate car il réclame un démontage minutieux de l'appareil. Vis miniatures, plastique qui casse, soudures à pomper (et à refaire), interrupteurs à glissière à repositionner, nappes flexibles à débrancher, etc... bref tout y est pour que les néophytes du bricolage, c'est à dire ceux avec des grosses mains, qui veulent faire vite, et qui forcent quand ça coince... foirent leur l'opération. Il y a quelques astuces à connaitre, il serait impossible de toutes les énumérer textuellement, ainsi vous trouverez tout ce qu'il vous faut dans la vidéo suivante :
Même chose faite par DR DCC :
Panoplie minimale pour réparer un baladeur DCC :
- Une courroie neuve
- Un petit peu de graisse silicone/lithium
- Un scalpel (couteau de précision)
- Plusieurs tournevis de précision (plusieurs tailles crucifomes)
- Un fer/une station à souder
- De la tresse à dessouder (ou pompe)
- Tissu/mouchoir/tapis
- De la patience
- Du calme
- Un cerveau
Vous avez des photos ici pour voir l'intérieur :
Et à tous les coups ça repart :
ATTENTION lors du remontage de bien faire correspondre le micro-interrupteur SU01 de la carte P103 avec le bras de la mécanique. Risque de casse de la tige plastique du micro-interrupteur :
Cliquez sur l'image pour agrandir
La batterie est défectueuse
Il faut changer les 4 cellules de la batterie. Elles sont mortes et il faut trouver les mêmes accumulateurs qui sont rectangulaires, certains sont arrivés à trouver des modèles compatibles. Vous devez les remplacer par 4 accus de 1.2V LR3 ou AAA. Et pour que ça rentre, hélas vous ne pourrez pas ré-utiliser la coque de la batterie et vous allez devoir insérer les piles directement dans le baladeur, ça fait pas joli mais pas le choix, la batterie étant de forme propriétaire Philips... N'oubliez pas de récupérer le fusible thermique à l'intérieur de l'ancienne batterie morte pour le placer dans votre montage. Les photos parlent d'elle-mêmes : Album photo batterie DCC170
DR DCC a publié des vidéos depuis sur ce sujet : https://www.youtube.com/@DRDCC
Autres pannes / divers
- Les condensateurs : Visiblement ils seraient potentiellement défectueux sur le DCC130 comme l'a pu le constater un technicien sur le forum stereo2go. Je n'ai rien constaté d'anormal sur les miens. A surveiller.
- Aspects esthétiques : Sur les modèles de seconde génération, à savoir les DCC134, 170 et 175, il est généralement constaté un mauvais veillissement de la "gomme" (soft-touch) qui entoure l'appareil. Elle devient collante et est sensible aux rayures et à toute substance grasse (sébum).
Les pannes connues sur les appareils de salon (platines)
La DCC c'est plutôt costaud. Mais tout dépend du modèle. Ces appareils, comme tout autre appareil "mécanique" à bande, souffrent également de l'usure, des fois il y a des loupés. Une maintenance est nécessaire, surtout un nettoyage. N'oubliez pas que ces bécanes ont près de 20 ans déjà. Voici une liste des petits problèmes les plus rencontrés.
Après avoir pressé PLAY, la platine revient en mode STOP
- N'êtes-vous simplement pas en fin de bande (coté face A ou B) en auto-reverse débrayé ?
- La bande s'est chargée derrière le cabestan car la bande est détendue : ressortir la cassette, glisser le volet métallique, retendre la bande (en tournant les moyeux avec un stylo).
- La platine n'arrive pas à faire défiler la bande et arrête tout par sécurité. Vérification générale nécessaire.
Pas de son, ou son haché, le temps défile lentement, voire pas du tout (sur toutes les cassettes)
Pour le modèle DCC900 (et ses dérivés) :
Cause 1 : Circuits ampli-tête et data parasités. -> Problème des condensateurs. (Voir ci-dessus). Remplacer les condensateurs.
Cause 2 : Conséquence des condensateurs qui coulent : court-circuit = les 9 têtes fines DCC totalement ou partiellement grillées. Chacune des 9 têtes sont à tester à l’ohmmètre afin de vérifier si le remplacement des condensateurs vaut le coup.
Pour les autres modèles :
Les données ne sont pas lues correctement depuis la bande... Nettoyer le chemin de bande complet (mais surtout la tête).
Contrôler le taux d'erreur en lecture dans le mode service, si besoin refaire le réglage d'azimut de la tête jusqu'à avoir le nombre maximal possible de paquets décodés sans aucune erreur C1 (>1000). Contrôler éventuellement le signal RDMUX à l'oscilloscope (HEAD AMP --> DEQ2).
Bruit strident à la lecture d'une DCC
Il s'agit d'un bruit très aigu, insupportable, qui provient des têtes de la platine. Le son est parfois restitué, parfois non, au cas par cas. Le plus souvent le phénomène ne concerne qu'une ou quelques cassettes (non neuves). Cause : Coussinet presseur lisse/sale ou qui s'effiloche. Le problème se présente sur des cassettes déjà utilisées : faites plusieurs bobinages/débobinages de la K7. Si le problème est encore présent : Rembobinez votre cassette de façon à faire apparaitre l'entête de bande transparente. Nettoyer le pressure pad (coton-tige + alcool isopropylique).
Pleurage important en lecture ACC et/ou lecture DCC avec des micro-coupures de son de manière cyclique
Pour le modèles DCC730, DCC951 & FW68 : Le problème peut se rencontrer sur les deux faces ou sur une seule. C'est certainement le problème des galets presseurs déformés. Avec le temps les galets presseurs peuvent se boursoufler et ne plus faire défiler la bande de manière stable. Toutes les platines ne sont pas touchées, ce n'est pas systématique mais plusieurs cas ont été recensés, c'est donc quand même récurrent. Remplacer le(s) galet(s) presseur(s) par un modèle RDP0055 (pièce adaptable sans modification).
Autres pannes (Philips service bulletins)
Liste des pannes disponible dans cette page html (en anglais).
Maintenance des appareils DCC
Le tiroir
Petit problème courant sur la mécanique LDU1000 (commune au 300/380/91/450 et 600). S'il grince ou s'il ne sort et ne se rentre pas bien, remplacez d'office la courroie de la poulie de chargement qui est détendue (sur la coté gauche de la mécanique). Soupçonner l'état de la graisse (qui durcit avec le temps). Nettoyer et remettre de la graisse si besoin. Une petite goutte d'huile fine pourra faire disparaître les grincements. Bref, rien de bien sorcier.
La tête
Chaque "face" (A ou B) d'une cassette DCC est lue/enregistrée par 9 têtes linéaires à couche fine (Thin-film head). Il y a donc 9 pistes pour chaque face d'une K7 DCC. Huit d'entre-elles servent aux données audio (numérotées de 0 à 7) et une sert pour pour la piste d'information (appelée "X" ou "AUX"). La piste d'informations est située sur les cotés extérieurs de la bande (sur les bords), les 8 autres pour le son sont au centre. Les données sont organisées par paquets (bits traversants).
Sur enregistreur de salon / Tête pivotante
Sur un lecteur-enregistreur de salon la tête peut pivoter à 180 degrés : la tête DCC embarque dans ce cas 20 têtes. La platine positionne les bonnes têtes en haut ou en bas selon la face et le type de cassette à lire.
- Face A : 9 numériques enregistrement (8 pistes de données audio + 1 piste données info) de 70µm
- Face A : 9 numériques lecture (8 pistes de données audio + 1 piste données info) de 185µm
- Face B : 2 analogiques lecture de 600µm
Une tête de DCC900 coupée en deux :
Sur enregistreur portable / Tête fixe
Sur un lecteur-enregistreur portable, la tête est fixe, elle ne pivote pas, par conséquent elle est obligée d'embarquer pas moins de 36 têtes :
- Face A : 9 numériques en enregistrement
- Face A : 9 numériques en lecture
- Face B : 9 numériques en enregistrement
- Face B : 9 numériques en lecture
La lecture analogique est assurée pour chaque face pour les têtes X et 0 pour le canal gauche et les têtes 4 et 5 pour pour le canal droit. Elles sont plutôt robustes. Pas de soucis particulier avec cet élément. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, elles ne constituent pas un maillon faible de la mécanique, c'est une pièce fiable. Simplement les nettoyer avec de l'alcool isopropylique. ATTENTION toutefois, comme sur les têtes audio analogiques classiques le phénomène d'abrasion existe aussi.
Précautions avec la tête
Rappel : ne jamais utiliser de cassette de démagnétisation dans un appareil DCC , au risque de détruire définitivement les têtes fines. Par contre contrairement à ce que dit une légende urbaine on peut très bien démagnétiser les têtes avec un dé-magnétiseur externe normal mais lorsque l'appareil n'est pas sous tension UNIQUEMENT (les têtes sont alimentées dès que la tension secteur est présente, même en mode STOP). Cela n'a aucun intérêt bien sur puisqu'elles sont magnéto-résistives. La K7 de démagnétisation elle réalise son travail platine allumée c'est pour ça qu'il ne faut pas se servir d'elle.
La courroie cabestan
Je n'ai jamais eu à en changer. Cette courroie est de bonne facture, très épaisse, elle ne se transforme pas en chewing-gum même après 20 ans. Pièce fiable.
Les cabestans et galets presseurs
Ils se salissent très vite avec les cassettes analogiques. Pièces fiables. Simplement les nettoyer avec de l'alcool isopropylique pour retirer les dépôts.
Compatibilité avec les cassettes analogiques
De mon point de vue évitez absolument de lire vos cassettes audio analogiques sur un appareil DCC. Surtout si vous utilisez des vieilles cassettes (le plus souvent poussiéreuses et abrasives) de Type 1 (Ferro). D'un elles participent activement à l'encrassement des têtes et du chemin de bande et de deux, à l’abrasion de ces têtes. Utiliser uniquement des cassettes DCC avec un appareil DCC le conservera plus longtemps, la bande des DCC étant d'une qualité exemplaire. C'est d'ailleurs inscrit dans la notice de ces appareils :
Exemple de têtes DCC rongées sur une DCC900 (cliquer pour une image plus grande) :
On aperçoit au centre de la tête 3 traits : le long, celui du haut correspond aux têtes DCC, les 2 petits en bas aux 2 deux têtes pour la lecture analogique (gauche et droite). Évidemment on n’aperçoit pas ces "traits" sur une tête en bon état. Prévoir une bonne lumière et une loupe. Une, plusieurs ou l'ensemble des 9 têtes fines peuvent être HS : la seule solution est d'exploiter le mode service pour un diagnostic fiable.
Manuels de service (Service Manuals)
Philips
- DCC130
- DCC134
- DCC170
- DCC175 + DCC170 (digitalcompactcassette.github.io)
- DCC300 & DCC380
- DCC450 & DCC91
- DCC600
- DCC730
- DCC900
- DCC951 + circuit description
- FW68
Marantz
Technics
F.A.Q.
Q: Puis-je utiliser des cassettes audios normales pour y enregistrer en numérique dessus ?
R: Non, sauf exception...
Précisions: J'avais fait une vidéo que j'ai supprimé succombant à certains commentaires. Quelques années plus tard DR DCC à sorti sa propre vidéo dans laquelle il réalise à peu près la même expérience.
Le résultat est le même : seules certaines cassettes haut de gamme de type chrome (Type II) sont capables de retenir le signal enregistré. Celles à base d'oxyde de fer (Type I) ou métal (Type IV) ne fonctionnent carrément pas. Seulement dans sa vidéo DR DCC laisse supposer que les UX-S de Sony fonctionnent et donc il en fait un "tutoriel" d'òu le nom de sa vidéo "Convertir une cassette...".
Or je souhaite attirer l'attention sur 3 choses :
- Premièrement : Même si sur le coup la UX-S conserve le signal avec un niveau suffisant pour être relu par les têtes. Cela ne veut pas dire que le signal va perdurer sur la bande aussi longtemps que s'il avait été enregistré sur une vraie DCC. Il est probable que sa cassette ne soit plus lisible 1 an plus tard. Cela avait déjà été dit sur le forum tapeheads.net. C'est la même chose que dans les années 90 avec ceux qui pensaient pouvoir se passer d'acheter des S-VHS onéreuses en enregistrant le signal 400 lignes sur une VHS classique. Au bout de quelques mois ils ont eu des surprises. Certains le rappelle dans les commentaires :
- Deuxièmement : Jac Goudsmit a posé la question qui tue. La UX-S a l'air de bien fonctionner (à l'oreille) mais hélas DR DCC ne montre pas la platine en mode service afin d'afficher les erreurs de lecture. Quand est-il donc dans le mode service ? DR DCC avoue finalement que le taux d'erreur est supérieur à des cassettes DCC normales.
- Troisièmement : pour que cela fonctionne cela réclame que la cassette audio analogique utilisée soit en très bon état. Si la bande a été endommagée/froissée par un appareil tel qu'un autoradio ou un walkman dans la vie précédente de la cassette, le résultat est sans appel. Les erreurs de lectures vont générer des micro-coupures (dropouts). L'utilisation d'une cassette vierge neuve est donc vivement conseillé.
D'où ma réponse "Non, sauf exception... " écrite à l'époque ce qui équivaut à globalement un "Non" car ça marche certes, mais sur le fil aux limites de tolérance du système. Même si certains ont pu le faire ce n'est pas recommandé. D'autant que ces bandes useront plus vite les têtes que la bande spéciale Video Chrome de BASF contenue dans les DCC originales.
Q: Il y a quoi dans une cassette DCC ?
R: Réponse dans la vidéo ci-dessous.